Les pommes de terre sont des tubercules faciles à planter et à récolter. Mais, pour obtenir un bon rendement, il est nécessaire de prendre quelques précautions lors de sa plantation. Découvrez dans cet article l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la plantation des pommes de terre.
Quand planter les pommes de terre ?
La période à laquelle il faut planter les pommes de terre dépend de la région dans laquelle vous vous trouvez. En France, les habitants du sud le font entre février et mars, tandis que ceux qui vivent sur la côte atlantique attendent fin mars. Il est important de s’assurer qu’il n’y a aucun risque de gel possible.
De plus, la température de la terre doit être de 10 °C au minimum. Commencez la mise en terre, de préférence dès le début du printemps. Pour ne pas se tromper sur le bon moment, certains agriculteurs attendent que le lilas fleurisse pour planter leur pomme de terre.
Quelles variétés de pommes de terre planter ?
Les diverses variétés de pommes de terre sont réparties en trois grandes catégories. Elles peuvent être farineuses, tendres ou fermes. Les pommes à chair farineuse sont celles qui ont de gros calibres. Elles ne mettent pas assez de temps pour cuire. C’est pour cela qu’on les utilise pour la préparation des frites et des purées. Dans cette première catégorie, on trouve : Melody, vitelotte, désirée, bintje, Blondy, etc.
Les pommes de terre tendres ont une grosseur moyenne et peuvent tenir après cuisson. Cette deuxième catégorie est constituée de Rosabelle, Samba, Marine, etc.
Les pommes à chairs fermes sont de petite taille et grosseur. Elles sont plus consistantes après préparation et sont utilisées comme un accompagnement de plat de légumes. On retrouve dans cette dernière catégorie : Ratte, jeannette, Bernadette, chérie, etc.
Les différentes façons de planter des pommes de terre
Une fois en possession des tubercules à planter, vous devez les faire germer avant de les planter. Il suffit de les déposer sur du papier ou dans une caisse en bois, puis de les placer dans un endroit aéré et éclairé. Au bout d’un mois ou 6 semaines, les germes se forment. Vous pourrez les planter en terre, sous du compost, sur de la paille ou dans de la terre en pot.
La première façon de procéder est celle qu’utilisent les jardiniers. Mais, cela ne veut pas dire qu’elle est la meilleure technique ou qu’elle nécessite moins d’effort. En effet, pour cette méthode de plantation, le buttage doit s’effectuer à deux reprises.
Le premier buttage a lieu quand les tiges ont entre 14 et 16 cm. Le second a lieu dès qu’elles dépassent 35 cm. Aussi, il faut un espace au moins de 70 cm entre les plants. Par contre, les autres méthodes se révèlent plus productives et moins protocolaires. Pour planter les pommes de terre sous du compost, vous devez choisir un lieu adéquat.
Après, vous les disposerez sur le sol (sans un support), puis vous vous servez du compost pour former l’andain. Assurez-vous que la hauteur de l’andain soit de 40 cm. En ce qui concerne la culture sur la paille, elle se déroule en deux étapes. Choisissez l’endroit où vous pouvez mettre les pailles.
Réalisez un largage, si vos pailles sont trop sèches. Pour ce faire, vous devez mettre un peu de compost au milieu des pailles et les laisser se décomposer. Ensuite, il faut y ajouter de l’eau. Elles prendront de volume et deviendront plus lourdes. La seconde étape consiste à enfouir les tubercules en profondeur.
Pour la culture en pots, il faut choisir un récipient pouvant contenir en moyenne 10 L et un tubercule de petite grosseur. Les pommes sont plantées en profondeur et près du bord. L’avantage de ces trois dernières techniques est qu’elles vous permettent d’économiser de l’espace en serrant les plants. De plus, vous pouvez gagner du temps puisque le buttage n’est pas nécessaire.
Comment arroser des pommes de terre ?
La culture des pommes de terre nécessite beaucoup d’eau, surtout quand il s’agit des cultures en terre. Vous devez arroser les plants de façon régulière (matin et soir). Au cours des premières semaines, vous ne devez rater aucune séance, car l’humidité du sol seule n’est pas suffisante.
Aussi, l’arrosage requiert un peu plus d’eau au cours des saisons sèches. Cependant, sachez qu’il faut éviter que l’eau atteigne les feuillages. Ce faisant, vous empêchez la croissance de certaines maladies. Lorsque la végétation se forme, vous devez arrêter l’arrosage, car cela risque de le retarder.